Castel de la Tour
Cette villa du XIXe siècle fut édifiée sur l’emplacement d’un moulin. Le propriétaire était d’une famille de négociant nantais, Grignon Dumoulin. L’un de ses membres, Georges, fut maire de Rezé entre 1890 et 1896. Il décéda dans cette demeure en 1904.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la demeure fut occupée par l’armée allemande, qui entreposa des munitions.
Sur le document de réquisition, on note : 4 grandes pièces au RDC, 7 pièces, dont 4 non meublées au 1er étage, et 3 pièces au second étage, plus une dépendance de 5 pièces. Possibilité d’hébergement, 6 officiers et 10 sous-officiers dans le bâtiment principal. 30 hommes de troupe dans la dépendance. Le castel est construit sur un parc d’un hectare. Il y a l’eau courante et de l’électricité. En aout 1944, la villa subit de graves dommages, les occupants l’ayant fait sauter lors de leur départ. Elle fut rasée pour laisser la place à la Maison Radieuse, dit Le Corbusier, entre 1953 et 1956.
Ker-Maria, cette villa bourgeoise date de la fin du XIXe siècle. Elle fut édifiée à mi-chemin entre la place du bourg de Rezé et la Bouvardière.
C’était la propriété d’un entrepreneur de maçonnerie, Jean Marchais, qui fut tué sous un bombardement en septembre 1943, dans un entrepôt situé plus bas dans le bourg. La villa fut achetée au début des années 1980 par la ville de Rezé, puis démolie en 1987, pour construire l’actuel hôtel de ville.
La Bouvardière, date de la fin du XVIIIe siècle. Elle fut édifiée au milieu d’un parc aujourd’hui disparu.
Au XIXe siècle, elle appartenait à plusieurs édiles municipaux, dont Aguesse, maire de Rezé entre 1864 et 1875.
En 1917, elle est réquisitionnée, comme beaucoup de grandes demeures, pour accueillir des soldats américains. En 1965, lors du percement du boulevard Le Corbusier, la propriété est achetée par la ville de Rezé pour y accueillir des services municipaux.
La Bourdonnière, rue Camille Jouis.
Cette villa fut édifiée au XVIIIème siècle. Pendant la révolution elle a abrité les frères Bascher, des prêtres réfractaires. L’un d’eux, Jean-Michel, était dit « le confesseur de la Reine » car il fut clerc à la chapelle de Marie-Antoinette à Versailles. La villa appartenait en 1953 à la famille Peigné, à qui la ville acheta la chapelle Saint-Lupien en 1982.
D’autres informations sur les Folies nantaises sur le site des Archives de Rezé
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